Benjamin Roubaud.

 

 

Joseph Germain Mathieu Roubaud, dit « Benjamin », né à Roquevaire le 29 mai 1811 , fils de Mathieu Aubert Roubaud et de Rosalie Caillol et mort à Alger le 13 janvier 1847, est un dessinateur, caricaturiste, lithographe et peintre français.

Il fut l’élève à Paris du peintre Louis Hersent. De 1833 à 1847, il exposa au Salon des tableaux de genres, paysages, portraits, natures mortes dans la manière du maître, et se fit comme peintre une place honorable. Après 1840, il fut correspondant à Alger de la revue L'Illustration et, à la fin de sa vie, traita des sujets se rapportant à l’Algérie.

C’est en tant que dessinateur et caricaturiste qu’il montra la plénitude de son talent. Aux côtés d’artistes comme Daumier ou Grandville, il collabora de 1830 à 1835 à La Caricature et au Charivari, journaux satiriques illustrés dirigés par Philipon (dont il fit un portrait charge), ainsi que dans d‘autres journaux comme La Mode. De 1839 à 1841, il réalisa pour la Galerie de la presse, de la littérature et des arts et pour le Panthéon charivarique des portraits de personnalités parmi les plus marquantes de l’époque et qui en font des documents historiques de premier plan (environ 100 planches).

 

Le Grand Chemin de la postérité, par Benjamin Roubaud. Monté sur le Pégase romantique, Hugo, « roi des Hugolâtres, armé de sa bonne lame de Tolède et portant la bannière de Notre-Dame de Paris », emmène en croupe Théophile Gautier, Cassagnac, Francis Wey et Paul Fouché. Eugène Sue fait effort pour se hisser à leur niveau et A. Dumas presse le pas, tandis que Lamartine, dans les nuages, se « livre à ses méditations politiques, poétiques et religieuses. » Gravure satirique de Benjamin Roubaud.

Source Wikipédia.

 

Autre lien très intéressant:   https://benjamin-roubaud.fr/