Chapelle Saint-Vincent

 

 

Chapelle romane, est la première des trois chapelles sur la commune de ROQUEVAIRE,
la plus ancienne de Provence (XI ème siècle).
Située entre Pont de Joux et l'entrée Nord de Roquevaire dans le quartier de Saint-Vincent
à l’endroit même où se trouvent les services techniques municipaux, face à
l’ancienne usine Martini.

Bâtie sur une nécropole romaine, elle est dédiée à Saint-Vincent, diacre martyrisé à
Saragosse en Espagne.
Elle fut détruite au cours des invasions très fréquentes dans la vallée de l'Huveaune
aux VII ème, VIII ème et IX ème siècles.
Elle fut reconstruite aux X ème et XI ème siècles en préroman, c'est ainsi qu'elle
se présente encore très délabrée.
L'autel classé de cette chapelle sert pour l'exercice du culte au sein de l'église Saint-Vincent.

La chapelle est orientée d'Est en l'Ouest conformément aux règles établies pour les vieilles basiliques.
La nef est divisé en trois travées de 3,25m de large, de 12,50 m de long sans compter
l’abside et de 5 m de large à peu près (hors œuvres).
Le toit devait probablement être recouvert de pierres en forme de dalles selon le chanoine Arnaud.
La porte d'entrée s'ouvre dans l'axe de la façade occidentale en plein cintre. Elle n'est
pourvue d'aucun ornement mais est surmontée d'un oculus.
L'autel mérovingien classé de cette chapelle se trouve actuellement au sein de l'église de ROQUEVAIRE.

Cet autel date très probablement du V ème siècle.

La chapelle Saint-Vincent est classée monument historique le 6 décembre 1990.

 

L'année 511

Tout dans notre village a probablement commencé avec l'église Saint-Vincent construite par Childebert vers le VIe siècle. Childebert monta sur le trône après la mort de son père Clovis. Il fut maître d'une partie de la Provence et construisit plusieurs églises en l'honneur de saint Vincent, dont les reliques et tuniques furent transportées d'Espagne à Paris par le roi à partir du VIe siècle, où elles furent conservées dans une cathédrale de Valence (Espagne). Saint Vincent était un jeune diacre martyrisé à Saragosse en l'an 304. Childebert souhaite alors être inhumé dans l'église de Saint-Germain-des-Prés, où étaient conservées les reliques de Saint Vincent.

          L'année 537 :              

La ville d’Arles qui était la métropole Ecclésiastique de Marseille étant échue à Childebert, par suite de la donation des VITIGES – Roi des Ostrogoths.

  Vers le VIe siècle :    

L’église de Saint-Vincent fût dans le vallon, et a été affectée aux besoins religieux jusqu’au XIIIe siècle, elle possédait un petit cimetière sur la partie Ouest.

    30 décembre 1153:        

Une bulle d’Anastase IV avait porté confirmation de l’église de Saint-Vincent de Lasa, par l’Évêque de Marseille.

L'année 1247 :  

On trouve dans une charte, nous apprend par suite d’une donation d’un échange ou d’une vente le Monastère de Saint-Pons de Gémenos, possédait sur ce territoire de Lasa un vaste domaine désigné Tènement de l’église Saint-Vincent, donc des lors de 1056 et de 1247 désignent un seul et même objet.

   L'année 1639 :  

Le Notaire Arnaud de Marseille, dit il existait une transaction passée entre la communauté et le chapitre de la Major par laquelle la communauté est obligée de fournir les ornements nécessaires pour dire la messe à Saint-Vincent.

   L'année 1708 :  

La garde de l’église avait confiée à un Hermite, le conseil de la communauté, lui vota un secours parce qu’il avait été volé.

L'année 1718 :  

Monseigneur Belzunce ordonna au Prieur de la chapelle Saint-Vincent, encore habitable à cette époque, de faire réparer la porte.

L'année 1796 :  

La chapelle fût vendue ainsi que 12 autres biens ecclésiastique, elle était estimée à 1200 livres en 1794, elle fût vendue en 1796.

 

 

 

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