La Prison.

 

 

Cette prison moins connue, a pourtant marqué l’histoire de la commune. Elle a servi, au 18e siècle, à abriter les galériens, venus de tous les coins de France pour aller embarquer à Toulon, destination les galères ! Cette prison est encore visible aujourd’hui dans son intégralité.

Elle est située juste en face de l’ancienne gendarmerie et est restée propriété de la ville à l’exception de la tour de guet à l’arrière. Le bâtiment dont une partie abrite le musée de l’Association pour la sauvegarde du patrimoine de Roquevaire garde les traces de cette époque, avec les fenêtres à doubles barreaux, et sa construction en pierres de taille.

Un manuscrit de la Cour du Roi daté du 31 juillet 1761, intitulé « Lettre d’avis de l’arrivée de La Chaine des Condamnés aux galères, la fin de septembre 1761 » atteste ce passage, en voici l’extrait principal (l’orthographe a été reproduite dans son intégralité) :

 

« A Messieurs les Consuls de Roquevaire, Il arrivera, Messieurs, a Roquevaire, dans les

derniers jours du mois de Septembre prochain, La Chaîne des Condamnés aux galères qui sont dans les prisons de Paris, Rouen, Dijon Besançon et Grenoble. Vous aurez agréable de disposer d’avance un Endroit, ou on puisse faire coucher les condamnés avec Sûreté, de procurer aux Conducteurs ce qui leur sera nécessaire pour leur subsistance et détenus fournir les voitures dont ils auront besoin pour le transport. »

 

 

 

 

 

La vente de la prison a été mise au enchère par le Conseil Général le jeudi 2 janvier 1879.

 

 

Le bâtiment ayant une longueur de 24,20m sur 7,50 m de profondeur.

Une cour se trouvant à l'arrière du bâtiment.

Une grande pièce avec une porte d'entrée donnant sur la route, avec une cuisine et à l'étage se trouve 2 chambres desservit par un escalier.

Au rez de chaussée de chaque coté de la grande pièce se trouve des portes qui mène à une prison qui pouvait contenir au moins une quarantaine de prisonniers