Duc de Guise.
Henri Ier de Guise
Né le 31 décembre 1550 à Joinville (Haute-Marne) et mort assassiné le 23 décembre 1588 à Blois (Loir-et-Cher),
En l'an 900, les Maures envahissent la France ; Guillaume de Provence appelle à la rescousse ses suzerains et les hommes d'armes qui veulent bien s'enrôler sous sa bannière. Boniface de Reillanne est de ceux-là.
Il quitte son château et son village de Haute-Provence près de Manosque, et part guerroyer au nom de la France et de la Provence.
Bien lui en prendra, lorsque, mission remplie, il rentrera dans ses foyers, il se verra octroyer en "apanage", la Seigneurie d'Auriol, ainsi que le "tènement de Lasa".
Lasa est le nom du village celto-ligure donné, par extension au site, situé quartier "la claoù" où la chapelle St Vincent à été édifiée, vers le Ve siècle (approximation de Mme Lenduré, service des Monuments historique d'Aix basé sur l'examen des fondations du monument existant daté env.du XIIe siècle
La descendance de "notre Boniface"occupera jusqu'en 1598, le "nid d'aigle" que représente le rocher de Roquevaire et qui sera "imprenable", jusqu'à la trahison pour quelques écus, d'un quidam à la solde du Duc de Guise.
Roquevaire tombera dans l'oubli, il ne restera de ces fastes heures de gloire que des pans de ruines et les murs de ronde du château.
Pourtant à l'heure de l'éveil des industries, la force hydraulique de l'Huveaune y étant pour beaucoup, Roquevaire va renaître de ses cendres.
Premier producteur de câpres...avec Cuges les pins, premier producteur de "penses",(raisins) avant Malaga, ses divers villages Lascours et Pont de l’Étoile, lui permettent de s'enorgueillir l'un de production d'Abricot, cerisiers et primeurs divers, et bois des collines (fagots pour les fours à pain, four à chaux, buscatiers, sumac des corroyeur pour la tannerie) l'autre de moulins faisant fonctionner, tannerie, voilerie, filature de soie, cimenterie, moulin à grains à essence etc.. et surtout La faïencerie dont la production ayant émigré à Varage, village du Var, est tout de même répertorié sur les catalogue de production de référence pour les faïenceries du Nord.(archives)
Chef lieu de canton, tribunal de grande instance, jusqu'à son transfert dans la bonne ville d'Aix, la justice est rendue sur place, gendarmerie, prison de galériens; les collines sont aménagées pour permettre une plus grande production. Des "Bancaoù" (murs de pierres sèches) sont construits en grande partie à la sueur des galériens qui font une halte prolongée au bénéfice des riches propriétaires terriens.
Tout semble dit.... n'en croyez rien!.. l'histoire de Roquevaire a commencé avant la préhistoire, et si vous voulez en savoir plus, faites la visite guidée en vous adressant à l'Office de tourisme, 1h 30 de "contes et racontes" sur le terroir de Roquevaire, et si en plus, vous voulez voir les témoins de cette vie passionnante des anciens Roquevairois, il vous suffira de pousser la porte du musée du Patrimoine et ils seront presque tous là, muets, endormis ; une questions à votre guide et ils s'ébroueront sous leur manteau de poussière, vous parleront encore et toujours du temps d'antan, quand Marie-Madeleine pleurait des larmes d'émeraude qui ont donné naissance au fleuve Huveaune, quand nos Grands-mères de Lascours descendaient en brouette, leur "bugado" à la source de saucette, quand les grands monuments comme l'église St Vincent n'en finissaient pas d'être finis au fil des ans, quand la révolution, et les guerres après elle, ont données son quota de "braves Roquevairois" à la France; quand "dans notre jeunesse" nous usions nos fond de culottes sur les bancs de la "Primaire", que nos pères travaillaient à la mine de Bivers, Gréasque, que nous apprenions à nager dans l'Huveaune, librement ; qu'on regardait les "joutes de Roquevaire" du mur du Cours Négrel-Féraud, et que nos "tantes et oncles de Marseille" arrivaient par le train pour le repas du dimanche.......
Ouf!!!!, venez, visiter, voir, entendre, oublier le stress, la radio, le boulot, le portable,etc....
redécouvrir le temps où on lisait l'heure sur les rochers et à l'heure portée des grottes. On avait pas la télé, mais on se parlait, ni la "gameboy" mais on jouait aux "petits chevaux", aux quilles, à "nain Jaune", au "Bombu"....Les vieux n'étaient pas à la maison de retraite, la mamé triait les légumes dans son grand tablier à carreaux, et le soir elle racontait des histoires aux enfants.
C'était l'époque où les arbres plantés devant les maisons vous disait l'humeur du propriétaire, où l'hiver on allait jambes nues, mais c'était presque pour tout le monde pareil, l'époque où le travailleur était reconnu à son ouvrage, et que le Dimanche était le jour de la Famille.
Irène Grosbois
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