Victor Gélu

 

 

André Jean Victor Gélu, plus connu sous le nom de Victor Gélu, est un poète et chansonnier marseillais.

Né à Marseille le 12 septembre 1806, Ses parents avaient bien eu dix enfants, mais trois seulement survécurent. Son père, Étienne Victor Gélu,
boulanger, dirigea successivement deux établissements à Marseille. C'est le grand-père de Victor, Victor Gélu l'aîné, qui avait le premier quitté
les montagnes d'Embrun (Hautes-Alpes) et était venu exercer son art de boulanger à Marseille au milieu du XVIIIe siècle.

Victor Gélu avait une admiration sans borne pour son père. Décrit plus tard par son fils, M. Gélu était le modèle des pères et de plus le meilleur et le plus charitable des hommes. Le jeune Victor n'avait par contre pas le même regard sur sa mère, Rosalie Margalet,
une couturière originaire de Puyloubier, qu'il considérait comme le type même de la bigote acrimonieuse.

Souvent il eut à s'en plaindre dans sa jeunesse et la mort prématurée du père, le 10 juin 1822 (Victor n'avait que seize ans), fut vécue par l'enfant de façon dramatique. Cela contribua à forger son caractère que d'aucuns qualifieront de peu sociable.
Sa tristesse et sa mélancolie se retrouvent dans ses œuvres.

C’est en 1844, qu’il retourna encore une fois travailler avec son frère, dans la minoterie de Roquevaire. Dans le joli village que devait immortaliser le conte célèbre de Paul Arène, il connut une honnête petite couturière, Clarisse Trémellat et décida de l’épouser.
Son influence sur les poètes et écrivains qui lui ont succédé est considérable. On compte parmi eux Jòrgi Reboul. Il a inspiré les poètes du groupe Les Cahiers de Garlaban qui lui ont rendu hommage.

A Roquevaire une avenue au Cannet porte son nom et la bibliothèque municipale aussi a donné son nom.